Mieux vaut comprendre qu'apprendre.
Cette petite citation de Gustave le Bon illustre assez bien l'objectif de ces pages. En cliquant sur les liens ci-dessous, vous pourrez afficher diverses informations qui vous seront probablement utiles dans le fansub… mais également dans d'autres domaines comme le français. Les tutoriaux de la série « Apprendre le check » sont directement tirés d'un manuel de licence et ont été recopiés à la ponctuation près.
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Contrairement à mes impressions, il semblerait que télécharger via Megaupload n'est pas aussi facile à réaliser qu'il n'y paraît de prime abord. Le « tutoriel » suivant a donc pour objectif de vous apprendre à réaliser un téléchargement par Megaupload d'une de nos releases.
Pour commencer, ouvrez une nouvelle fenêtre ou un nouvel onglet sous votre navigateur et entrez y l'adresse de la page des releases (Voir snapshot 01). Vous remarquerez dans cette page un champ de texte blanc (Voir snapshot 02), c'est dans ce champ que vous pourrez récupérer le lien intéressant. La liste suit un code très fixe :
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Une fois sur Megaupload, localisez les trois chiffres et la zone de texte (Voir snapshot 05), recopiez les dans ladite zone de texte, validez, puis patientez 45 secondes avant de télécharger.
Un certain nombre de tutoriaux seront probablement à télécharger plutôt qu'à visionner, même si j'essaierai de m'arranger pour qu'il y ait les deux à disposition.
Mise à jour du 26/10/2008 : Les liens du Bloogy étant des liens directs, ne concerne le visiteur désormais que les deux derniers paragraphes. :D .
les verbes en −eler (type appeler) et −eter (type jeter) Ex : j'appelle (je jette), MAIS nous appelons (jetons), vous appelez (jeter). TRUC : si le son est [e], alors il n'y a qu'un l ou un t ; si le son est [è] alors il y a deux l ou deux t (et pas d'accent !!). SAUF : geler, modeler, démanteler, peler, acheter. Ex : j'achète, nous achetons ; je modèle, vous modelez. Attention à l'accent (quiremplace le doublement de la consonne). Les verbes en −guer conservent le −u-, même avant un a ou un o. Cela vaut pour le présent de l'indicatif, mais également pour tous les autres temps. Ex : naviguer → nous naviguons, je naviguai, ils naviguaient. Attention au verbe irrégulier s'asseoir, qui possède deux formes de conjugaison. La première est la plus employée, surtout en registre écrit : je m'assieds, il s'assied, nous nous asseyons, ils s'asseyent. La seconde : je m'assois, il s'assoit, nous nous assoyons, ils s'assoient. Ces deux formes sont à connaître à tous les temps.
Attention : Ne pas confondre la première personne du singulier du futur (je prendrai) et celle du conditionnel présent (je prendrais).
LES CONJUGAISONS DU PASSÉ SIMPLE SONT À APPRENDRE DANS VOTRE BESCHERELLE.
Pour exprimer une action en train de se dérouler dans le passé, sans en montrer le commencement ou la fin. Ex : Que faisiez-vous ? Je rêvais. Pour décrire une situation dans un récit passé. Ex : La mer se soulevait et le bateau tanguait. Pour exprimer une action répétée dans le passé ou un état passé, sans s'intéresser à leur fin possible fin. Ex : Chaque matin, ils allaient à la pêche. Dans son enfance, elle craignait les araignées. Pour exprimer une action qui se déroule au moment où une autre arrive. Ex : je téléphonais lorsqu'il entra soudain. Pour exprimer une action qui a failli se réaliser. Ex : On allait connaître la vérité lorsqu'il disparut. Un peu plus, tu manquais ton train !
Certaines conjonctions expriment la durée ; elles sont donc toujours suivies de l'imparfait : comme, à mesure que, pendant que, tandis que, alors que (dans un sens temporel).
Le passé simple s'emploie principalement à l'écrit. Pour exprimer une action complètement achevée à un moment déterminé dans le passé (action ponctuelle). Ex : Nous arrivâmes au sommet un peu avant huit heures. Pour raconter les évènements successifs d'un récit historique ou littéraire. Ex : On sonna la trompette et la foule envahit la maison du gouverneur.
Dans un roman, le passé simple représente le premier plan de l'action , et sert à raconter les évènement. L'imparfait représente le second plan, et sert à décrire les circonstances. Ex : La foule peu à peu s'amassait tandis que les policiers arrivaient par camions entiers. Il prit son fusil, tira au hasard, et s'enfuit. Au loin, on entendait déjà sa mère qui l'appelait.
Dans un texte au passé simple, on utilise l'imparfait pour l'expression des sentiments. Ex : Il prit l'ascenseur, puis ouvrit la porte.. Il avait peur de l'y retrouver, mais dès qu'il entra, il fut rassuré.
Avant un imparfait, le passé simple peut mettre au premier plan un fait essentiel, dont le verbe à l'imparfait exprime alors un commentaire ou une conséquence qui se prolonge. Ex : Elizabeth occupa bientôt mon exprit. Ma solitude prenait fin.
Faites bien la différence entre les première et deuxième personnes du singulier au présent et à l'imparfait. Ex : nous envoyons (présent) / nous envoyions (imparfait) ; vous cueillez / vous cueilliez ; nous crions / nous criions.
L'accent circonflexe se trouve uniquement sur les première et deuxième personnes du pluriel. Ex : nous jetâmes, vous tirâtes. DONC : Attention à ne pas confondre la troisième personne du singulier du passé simple avec celle du subjonctif imparfait. Ex : il fut (passé simple) / qu'il le fût (subjonctif imparfait) ; il travailla (passé simple) / qu'il travaillât (subjonctif imparfait).
Pour les verbes du premier groupe (-er) ne pas confondre la première personne du singulier de l'imparfait et du passé simple. Attention, la prononciation est la même, mais pas l'orthographe !!! Ex : j'aimais (imparfait) / j'aimai (pasé simple) ; je criais / je criai. TRUC : pour être sûr du temps qui convient, passez à la troisième personne et vous “entendrez” la différence entre imparfait et passé simple.
Remarque : pour les verbes du deuxième groupe (-ir / -issons), les formes du singulier sont les mêmes au présent et au passé simple. Ex : je finis (présent) / je finis (passé simple) ; il finit (présent) / il finit (passé simple).
On utilise le passé composé à la place du passé simple dans un registre de langue plus relâché : dans les dialogues, la correspondance, les articles de presse.
On utilise le plus-que-parfait pour insister sur l'achèvement d'une action et son antériorité par rapport à un autre fait passé. Ex : Elle avait fini de déjeuner lorsque le téléphone sonna.
Pour tous les temps composés, ne pas oublier que c'est un participe passé qui est utilisé avec les différentes formes des verbes avoir ou être. La terminaison est donc en -é (à bien distinguer de l'infinitif en -er) et les règles d'accord sont celles exposées dans l'Unité 2.
Il est formé par l'auxiliaire avoir ou être au passé simple, et le participe passé. Ex : Il eut terminé ; vous fûtes venus. Attention : notez bien que l'accent circonflexe se trouve uniquement sur les première et deuxième personnes du pluriel (même remarque que pour le pasé simple). Il s'emploie en particulier dans une proposition exprimant une action achevée, antérieure à une autre action, exprimée au passé simple. Ex : Une fois qu'il eut achevé ce voyage, il entreprit de rédiger ses méoires.
Il est formé par l'auxiliaire avoir ou être au futur, et le participe passé. Ex : il aura terminé ; nous serons venus. Emplois : ø Il permet d'exprimer qu'une action sera accomplie à un moment fixe dans l'avenir. Ex : Tu auras changé d'avis d'ici demain. ø Il montre qu'une action sera accomplie avant qu'une deuxième ait lieu. Ex : Quand tu viendras nous voir, la neige aura fondu.
Attention : ne pas confondre la première personne du singulier du futur antérieur et celle du conditionnel passé. Ex : Aurai-je oublié (futur antérieur) cet épisode quand je serai vieux ? MAIS Aurais-je oublié (conditionnel passé) mes gants avant de sortir ? TRUC : changez la personne pour déterminer le temps à employer.
Le conditionnel présent est formé sur la racine du futur. Les verbes qui doublent le -r- au conditionnel présent sont donc les mêmes : envoyer (j'enverrai), courir (je courrais), voir (je verrais), pouvoir (je pourrais), mourir (je mourrais), acquérir (j'acquerrais).
Attention : ne confondez pas la première personne du singulier du conditionnel présent avec celle du futur. Ex : je prendrais (conditionnel présent) / je prendrai (futur) ; je viendrais / je viendrai. TRUC : changez la personne pour savoir quel temps employer.
Dans une proposition indépendante exprimant l'ordre (la défense), le souhait, ou le regret. Ex : Surtout, qu'il ne soit pas en retard ! Que vos vœux s'accomplissent ! Que ne l'aie-je su plus tôt ! Dans une subordonnée : ø Exprimant la nécessité, la volonté ou le refus. Ex : Il faut que tu viennes tout de suite. Elle désire (refuse) que nous l'accompagnions. ø Exprimant le regret, la restriction. Ex : J'aurais aimé que tu viennes. Je lui téléphonerai, à moins que tu ne le fasses. ø Exprimant le but, l'éventualité, l'incertitude. Ex : Notre objectif est que l'action réussisse. Je doute qu'elle puisse venir. Il se peut que la pluie interrompe le spectacle. ø Exprimant la condition. Ex : Il jouera, à condition qu'il sache son texte.
Sont suivies du subjonctif les expressions suivantes : à condition que, afin que, à moins que, à supposer que, au lieu que, avant que, bien que, ce n'est pas que, de crainte que, de façon (à ce) que, de manière (à ce) que, de peur que, en admettant que, en attendant que, encore que, en sorte que, jusqu'à ce que, non que, pour peu que, pour que, pouvu que, quel que, quelque que, qui que, quoique, quoi que, sans peu, si… que, si tant est que, soit que, supposé que.
Attention : ø Après que est suivi de l'indicatif. Ex : Après qu'il sont partis, il retourne souvent se coucher. TRUC : Si vous êtes gênés, remplacez après que par lorsque ou une fois que. Vous pouvez aussi remplacer la proposition subordonnée par un groupe nominal (après leur départ). ø Remarquez que bien que est suivi du subjonctif alors que même si est suivi de l'indicatif. Ex : bien qu'ils soient couchés depuis une heure, ils ne dorment toujours pas = même s'ils sont couchés depuis une heure, ils ne dorment toujours pas.
Sont suivis du subjonctif les verbes introductifs suivants :
ø Verbes de déclaration négatifs : nier, contester, démentir MAIS les verbes de déclaration positifs prennent l'indicatif (annoncer, affirmer, prétendre, etc.) ø Certains verbes d'opinion : douter, désespérer MAIS les verbes prennent en général l'indicatif (penser, croire, savoir, s'apercevoir, espérer, etc.) ø Tous les verbes exprimant la volonté, le souhait ou l'empêchement : vouloir, désirer, prescrire, ordonner, prier, veiller, etc. ø Tous les verbes de sentiment : craindre, s'étonner, se plaindre, se réjouir, s'attendre, etc.
ø Après un verbe de déclaration ou d'opinion à la forme interrogative ou négative, le subjonctif peut être utilisé pour introduire des doutes sur la réalité du fait. Ex : Tu affirmes qu'il est là, MAIS affirmes-tu qu'il soit là (est là) ? Tu n'affirmes pas qu'il soit là (est là) ; elle croit qu'il viendra, MAIS croit-elle qu'il vienne (viendra) ? Elle ne croit pas qu'il vienne (viendra). ø Certains verbes sont à double construction (dire, admettre, comprendre, concevoir, etc.) et changent de sens selon le mode utilisé. Ex : Je comprends que tu es fatigué (verbe d'opinion), MAIS je comprends que tu sois fatigué (verbe de sentiment) ; je dis qu'on est prêts (verbe d'opinion), MAIS je dis qu'on soit prêts (verbe de volonté).
Verbes de possibilité :
ø Les verbes exprimant la certitude (il est sûr, certain, vrai, évident, etc.) sont suivis de l'indicatif s'ils sont à la forme affirmative, mais du subjonctif s'ils sont à la forme négative. Ex : Il est certain que j'ai raison, MAIS il n'est pas certain que j'aie raison. ø À la forme interrogative, les deux sont possibles : Ex : Est-il certain que j'ai raison (= simple confirmation) / Est-il certain que j'aie raison (= doutes) ? ø Les verbes exprimant la possibilité au passé sont suivis de l'indicatif, au présent sont suivis du subjonctif. Ex : Il advint qu'il tomba, MAIS il arrive que j'aie raison. ø Attention : pour il semble, et il est vraisemblable, deux possibilités. Ex : Il semble qu'il est en vie (plus de 50% de chances) / Il semble qu'l soit en vie (mois de 50%). ø Les verbes exprimant la nécessité sont suivis du subjonctif. Ex : Il faut que j'y aille ; il suffit qu'il prenne le train.
Pour trouver la racine du subjonctif, prenez la troisième personne du pluriel du présent de l'indicatif. Ex : prendre → ils prennent → que je prenne ; devoir → ils doivent → que je doive. Notez que la troisième personne du singulier se termine toujours par −e, SAUF pour être et avoir. Ex : qu'il prenne, qu'il entre, qu'il finisse, qu'il peigne, MAIS qu'il ait, qu'il soit. Remarquez que les première et deuxième personnes du pluriel sont identiques au subjonctif présent et à l'imparfait de l'indicatif. Ex : nous croyions (imparfait) / que nous croyions (subjonctif présent) ; vous veniez (imparfait) / que vous veniez (subjonctif présent).
Attention aux verbes irréguliers : être, avoir, aller, faire, savoir, pouvoir, vouloir, valoir.
Attention à certaines formes homophones. Ex : je crois (présent de l'indicatif) / que je croie (subjonctif présent).
Il est formé de l'auxiliaire avoir ou être au subjonctif présent suivi du participe passé. Ex : que j'aie cru ; que vous soyez partis. Il s'emploie en particulier pour exprimer une action achevée. Ex : Il faut que vous ayez fini avant minuit ; je ne crois pas qu'il ait remporté la course.
Formation : ø Verbes du premier groupe : que j'aimasse / que tu aimasses / qu'il aimât / que nous aimassions / que vous aimassiez / qu'ils aimassent. ø Pour les autres verbes, pour trouver la racine, il suffit de rajouter -se à la première personne du singulier du passé simple. Ex : venir > je vins (passé simple) > que je vinsse ; paraître > je parus > que je parusse ; peindre > je peignis > que je peignisse.
Subjonctifs imparfaits à connaître : avoir (qu'il eût), être (qu'il fût), savoir (qu'il sût), pouvoir (qu'il pût), devoir (qu'il dût), faire (qu'il fît), dire (qu'il dît), vouloir (qu'il voulût). A la troisième personne du singulier, le verbe au subjonctif imparfait prend un accent circonflexe. Ne confondez pas cette forme et la troisième personne du singulier au passé simple. Ex : Il fallait qu'il vînt immédiatement, MAIS il entra puis vint me voir ; il craignait qu'elle l'aimât, MAIS elle l'aima et le détesta tour à tour.
Emploi : on l'utilise dans des propositions subordonnées au subjonctif pour exprimer la simultanéité avec une principale au passé. Ex : Il craignait (craignit, a craint, avait craint) qu'elle eût peur. Son emploi est très rare (registre soutenu). On le remplace en général par le subjonctif présent. Ex : Il fallait qu'il vînt (qu'il fallait qu'il vienne) ; je ne pensais pas qu'il pût répondre (= qu'il puisse répondre)
Il est formé de l'auxiliaire être ou avoir au subjonctif imparfait suivi du participe passé. Ex : que je fusse venu ; que tu eusses décidé. Emploi : il est utilisé dans une proposition subordonnée au subjonctif pour exprimer une action antérieure à celle de la principale, exprimée au passé. Ex : Bien qu'il n'eût rien fait, on l'arrêta. Son emploi est très rare (registre soutenu). On le remplace en général par le subjonctif passé. Ex : De peur qu'elle n'eût attrapé quelque chose, il l'emmena à l'hôpital (= de peur qu'elle n'ait attrapé). Il s'utilise en particulier pour remplacer le conditionnel passé pour exprimer une hypothèse qui ne s'est pas réalisée. Ex : Le voir ici eût été un grand bonheur (= aurait été un grand bonheur).
Pour trouver la deuxième personne singulier de l'impératif présent, il suffit de prendre la première personne du singulier du présent de l'indicatif. Ex : donner > je donne > donne-moi ça ; écrire > j'écris > écris cette lettre ; offrir > j'offre > offre-lui un cadeau.
Les verbes en −er suivis des pronoms en ou y s'écrivent avec un s et un trait d'union. Ex : donnes-en aux oiseaux. SAUF : lorsque le verbe est suivi d'un infinitif. Ex : Montes-en quelques-uns, MAIS Monte en référer au directeur ; Retournes-y maintenant, MAIS Retourne y mettre bon ordre.
Verbes irréguliers : avoir (aie, ayons, ayez), vouloir (veuille, veuillons, veuillez), savoir (sache, sachons, sachez).
Remarquez l'orthographe (le tiret et l'apostrophe) dans les impératifs des verbes pronominaux à la deuxième personne du singulier : va-t'en, souviens-t'en, moque-t'en.
TRUC : Pour savoir s'il faut écrire −aux ou −eaux au pluriel, cherchez le singulier. S'il est en −ail ou −al, le pluriel est en −aux.
Cas particulier : Ciel a deux pluriels : cieux dans un sens religieux, et ciels dans les autres cas (les ciels de mon enfance). Aïeul a deux pluriels : aïeuls s'il s'agit des grands-parents, aïeux s'il s'agit des ancêtres en général. Contrairement à l'anglais, les noms propres utilisés pour désigner une famille sont invariables en français, sauf lorsqu'ils font référence à une dynastie. Ex : Les Martin (Attention ! the Martins), MAIS les Capets.
Ex : des passeports, des portemanteaux. SAUF : bonhomme > bonshommes ; gentilhomme > gentilshommes ; monsieur > messieurs ; madame > mesdames ; mademoiselle > mesdemoiselles ; monseigneur > messeigneurs.
les deux mots se mettent au pluriel. Ex : un laurier-rose > des lauriers-roses ; un chou-fleur > des choux-fleurs
MAIS : Si le deuxième nom est précédé d'une préposition (de, à), il reste invariable. Ex : une armoire à glace > des armoires à glace ; une pomme de terre > des pommes de terre + Certains noms ne prennent pas le pluriel en raison de leur sens : Ex : un timbre-poste > des timbres-poste (= des timbres pour la poste)
les deux mots se mettent au pluriel : Ex : un beau-frère > des beaux-frères
MAIS : On peut écrire des grand-mères ou des grands-mères, des grand-tantes ou des grands-tantes. MAIS des grands-pères et des grands-oncles. Demi- reste invariable devant les noms composés : Ex : une demi-finale > des demi-finales
Le verbe est invariable, le nom se met au pluriel : Ex : un couvre-lit > des couvre-lits
MAIS : Si le nom désigne quelque chose d'unique, il reste invariable. Ex : un gratte-ciel > des gratte-ciel. Si le verbe a une valeur de nom et désigne une personne, il s'accorde. Ex : un garde-malade > des gardes-malades ; un garde-barrière > des gardes-barrières ; MAIS un garde-manger > des garde-manger ; un garde-boue > des garde-boue
Seul le nom se met au pluriel. Ex : des avant-postes, des en-têtes.
Le deuxième mot prend la marque du pluriel. Ex : des chewing-gums, des cow-boys, des tic-tacs.
MAIS : Demi et nu, placés devant un nom sont invariables ; placés après le nom, ils s'accordent : Ex : une demi-heure mais six heures et demie ; nu-pieds MAIS pieds nus. Feu suivi du nom ne s'accorde pas. Ex : feu la reine Possible est invariable s'il accompagne le plus, le moins ou le meilleur : Ex : le plus de suffrages possible
Attention : debout, arrière, bien et mal sont des adverbes, donc invariables. Ex : ils sont debout ; les pattes arrière ; ils vont bien/mal. Ne confondez pas loin (adverbe) et lointain (adjectif) ; de même vite (adverbe) et rapide (adjectif). Ex : Ils sont loin, MAIS des voyages lointains ; ils roulent vite, MAIS des locomotives rapides.
Si l'adjectif qualifie plusieurs noms masculins : il se met au masculin pluriel. Ex : Il a acheté un tableau et un violon anciens. Si l'adjectif qualifie plusieurs noms féminins ; il se met au féminin pluriel. Ex : Les robes, coiffes et ombrelles des comédiennes sont très originales. Si l'adjectif qualifie plusieurs noms de genres différents ; il se met au masculin pluriel. Ex : La poule et le canard étaient trop gras.
Les deux s'accordent en genre et en nombre. Ex : un citron aigre-doux, des oranges aigres-douces ; une enfant sourde-muette. MAIS : mi-, semi-, demi- restent invariables. Ex : des élèves demi-pensionnaires ; les paupières mi-closes ; des machines semi-automatiques.
Seul l'adjectif s'accorde. Ex : des haricots extra-fins ; l'avant-dernière journée.
Attention : certains adjectifs composés donnent l'impression qu'ils sont formés de deux adjectifs, mais le premier peut être pris adverbialement (donc invariable). Ex : avec libre-, haut-, court-, mort- : des théories libre-échangistes ; des coutumes extrême-orientales ; des personnes haut-placées ; Perette court-vêtue ; des enfants mort-nés. MAIS : la première-née, la dernière-née, raides-morts, ivres-morts.
…restent invariables quand ils sont placés avant le nom. Ils s'accordent quand ils sont placés après : Ex : Ci-joint les documents qui vous le montreront ; MAIS les documents ci-joints vous le montreront ; ci-inclus les photo demandées, MAIS les photo ci-incluses.
Ex : les rapports sino-américains.
chic, kaki, mastoc, gnangnan, rococo.
angora, grognon, fat, tabou, snob. Ex : une action tabou, MAIS des actions tabous. Une attitude fat, MAIS des propos fats. Attention : une employée grognon, MAIS une humeur grognonne.
Ex : les dix-septième et dix-huitième siècles.
Ils s'accordent en genre et en nombre. MAIS : Si l'adjectif est à l'origine un nom, il reste invariable (abricot, acajou, argent, azur, brique, bronze, café, caramel, chamois, crème, ébène, grenat, kaki, marron, mastic, or, orange, perle, prune). Ex : des chaussures orange, des yeux marron. SAUF certains adjectifs de ce type, qui s'accordent tout de même : écarlate, fauve, mauve, pourpre, rose, incarnat. Ex : des écharpes mauves. Si l'adjectif est composé, il reste invariable. Ex : des foulards bleu ciel ; des chandails rouge foncé ; des drapeaux rouge et or.
L'adjectif numéral ordinal s'accorde. Ex : les premiers résultats de l'enquête ; la seconde manche. L'adjectif numéral cardinal est invariable : Ex : Les onze joueurs ; les quatre pneus. MAIS : − Un devient une, mais ne prend pas la marque du pluriel. Ex : les vingt et une voitures. − Vingt et cent prennent un s s'ils sont multipliés par le nombre qui le précède et s'ils ne sont pas suivis d'un autre adjectif numéral. Ex : Les quatre-vingts personnes présentes, MAIS les quatre-vingt-dix personnes ; les trois cents arrivants, MAIS les trois cent quinze arrivants. Attention : dans les dates, vingt et cent sont invariables. Ex : en mille neuf cent ; en mille neuf cent quatre-vingt.
Noms reliés par ou, comme, ainsi que : attention au sens ! Ex : Il trouva Thomas, comme Louise, fin et racé (Thomas est comparé à Louise, déjà connue) ; son nez comme sa bouche étaient barbouillés (les deux le sont pareillement) ; prends l'autoroute ou la route nationale (seule la route peut être nationale). Avoir l'air : Ex : Elle a l'air sérieux d'une personne responsable (expression sur le visage : accord avec air) ; elle a l'air sérieuse et responsable (sembler, paraître : accord avec le sujet). Gens : si l'adjectif est placé après le nom, apposé ou attribut, il se met au masculin ; s'il est placé juste avant le nom, il se met au féminin, les autres adjectifs de la phrase restant au masculin. Ex : des gens aigris, MAIS les vieilles gens. DONC : Instruits par l'expérience, les vieilles gens sont souvent méfiants. Avec tout ce qu'il y a de…, il n'y a de…que…, il n'y a pas plus… que…, n'a de…que… : accord ou pas. Ex : une fille tout ce qu'il y a de plus joli(e) ; il n'y a plus ici d'honnête(s) que les imbéciles ; la médecine n'a de certain(s) que les espoirs trompeurs qu'elle nous donne. Des plus, des moins, des mieux : accord avec le pluriel ou avec le sujet. Ex : la situation était des plus difficile(s)
L'adjectif (ou le nom) attribut s'accorde avec le sujet. Ex : Nous sommes malades ; ils semblent vivants ; ces pêches, je les choisis bien mûres ; soyez gentils ; nous serons jugés comme voleurs. Attention : on peut représenter un nom féminin ou pluriel. Ex : on est bien gaie, ma petite ; on sera contents, Tanguy et moi (on = nous).
Plusieurs, différents, divers : toujours pluriel Chaque, aucun(e), nul(le) : toujours singulier Ex : nulle personne, aucun enfant SAUF lorsqu'ils sont employés avec des noms qui n'existent qu'au pluriel. Ex : nulles ténèbres, aucuns pourparlers. Tel ou tel, tel et tel : toujours singulier. Ex : Comment savez-vous qu'il aura telle ou telle réaction ? L'un ou l'autre, ni l'un ni l'autre : toujours singulier. Ex : Je veux bien voir l'un ou l'autre film ; je ne veux voir ni l'un ni l'autre film. MAIS l'un et l'autre : singulier ou pluriel. Ex : Je veux voir l'un et l'autre film(s).
C'est/ce sont : s'accordent avec le sujet réel. Ex : Ce sont nos amis. MAIS : C'est vous/nous qui… Adverbes de quantité : beaucoup (de), la plupart (de), combien (de), tant (de), trop (de) : suivis d'un verbe au pluriel. Ex : La plupart (d'entre eux) étaient arrivés. Tant étaient venus. Trop allaient mourir. Nom de nombre (dizaine, centaine…) : suivi d'un verbe au pluriel. Ex : Une centaine étaient là. Force, quantité de, nombre de : suivis d'un verbe au pluriel. Ex : Quantité de réfugiés ont passé la frontière. Un(e) + nom collectif : verbe au singulier ou au pluriel, selon que l'on privilégie l'idée de collectif ou les éléments assemblés. Ex : Une troupe de cavaliers s'approcha (on voit l'ensemble) / s'approchèrent (on considère les individus). MAIS : Le (la) + nom collectif : nom au singulier, car le collectif représente alors l'unité de l'ensemble, il est général. Ex : La troupe de cavaliers s'approcha ; la foule des badauds nous empêche de passer. Cas particuliers : la majorité de / une majorité de sont suivis d'un verbe au singulier ; en revanche, la plupart est suivi d'un pluriel. Ex : la majorité des Français / Une majorité de Français vit en milieu urbain ; mais la plupart rêvent de respirer un air moins pollué. Quand le sujet est le pronom relatif qui, il faut chercher l'antécédent et accorder. Ex : C'est moi qui lui ai demandé de venir ; toi qui connais cette ville, peux-tu nous guider ?
Lorsque les sujets sont reliés par plus que, moins que, non, et non, plutôt que, le verbe s'accorde avec le premier mot. Ex : La ruse plus que les coups donne la victoire à d'Artagnan. MAIS si les sujets sont reliés par ainsi que, aussi bien que, autant que, avec, comme, le verbe est au singulier si la comparaison est placée entre virgules, au pluriel s'il n'y a pas de virgules. Ex : D'Artagnan, comme Mme Bonacieux, tremble pour la Reine (singulier : d'Artagnan a la vedette) ; MAIS D'Artagnan comme Mme Bonacieux tremblent pour la Reine (pluriel : on insiste sur la communion). Lorsque plusieurs sujets sont reliés par ni ou par ou ou par soit…soit, le verbe se met au singulier ou au pluriel. Ex : Ni lui ni son frère ne trouve(nt) la solution. Fuir ou se taire sont des attitudes lâches (est une attitude lâche) (au singulier : on considère les deux éléments comme équivalents ; au pluriel : comme différents) L'un et l'autre, ni l'un ni l'autre, tel ou tel : verbe en général au pluriel. MAIS l'un ou l'autre : verbe en général au singulier. Ex : L'un et l'autre sont venus hier, MAIS L'un ou l'autre devrait venir aujourd'hui. Vive, qu'importe, peu importe, reste, soit : accord ou pas, au choix. Ex : Vive(nt) les vacances ! Qu'importe(nt) leurs actions ; soi(en)t deux droites (AB) et (CD). Enumération de sujets reprise par tout, rien, personne, chacun… : accord avec ce dernier mot. Ex : La pluie, le danger, rien ne l'arrête.
Le participe présent est une forme verbale invariable. L'adjectif verbal est un participe présent employé comme adjectif, et qui s'accorde par conséquent.
Devant un nom, le mot qui se termine par −ant est un adjectif verbal épithète. Ex : C'est une surprenante victoire (comparez : Surprenant le voleur la main dans le sac, il a pu réagir immédiatement) Après les verbes d'état (être, paraître, sembler, devenir, etc.), le mot qui se termine par −ant est un adjectif verbal attribut. Ex : La situation paraît inquiétante. Après des verbes comme croire, trouver, estimer, nommer, rendre etc., le mot qui se termine par −ant est un adjectif verbal attribut du COD. Ex : Je les trouve rassurants. Après un nom, le mot qui se termine par −ant peut être un adjectif verbal épithète, qui s'accorde. Attention : Ce n'est pas toujours le cas !! Ex : Les films parlants ont eu un succès immédiat, MAIS les secrétaires parlant anglais sont très demandées.
En général, l'adjectif verbal exprime une qualité ou un état alors que le participe présent exprime une action.
TRUC : pour distinguer l'adjectif verbal du participe présent, essayez de remplacer le mot par un adjectif. Si vous pouvez le faire, alors s'agit bien d'un adjectif verbal, que vous devez accorder.
Quand il est précédé de la préposition en. C'est alors un gérondif, invariable. Ex : En soufflant, les vents font avancer le voilier. Quand il a des compléments de verbe (COD, COI, attributs du sujet, compléments circonstanciels). Ex : On annonce des vents soufflant du nord-ouest. Quand il est à la forme pronominale. Ex : Des soi-disant guérisseurs. Quand il y a une négation ou un adverbe placé après lui. Des enfants ne mentant jamais, travaillant toujours. Quand c'est le verbe d'une proposition participiale. Ex : Des vents violents se levant, nous réduisîmes la voilure. Quand il suit le semi-auxiliaire aller. Ex : Des difficultés vont croissant.
Attention : certains adjectifs verbaux n'ont pas la même orthographe que les participes dont ils sont dérivés :
Ex : une attitude provocante, MAIS c'est en le provoquant qu'elle a reçu un coup. Cette secte, convainquant sans cesse de nouveaux membres de la rejoindre, s'est beaucoup développée, MAIS c'est une secte aux arguments très convaincants. Négligeant sa femme et ses enfants, il s'est coupé de tout soutien, MAIS elle était très négligente.
Un participe (présent ou passé) en tête de phrase se rapporte toujours au sujet de la proposition principale (même sujet pour les deux verbes). Quand vous construisez une phrase avec un participe, assurez-vous que le sujet du participe est bien le même que le sujet principal. Ex 1 : Mangeant nos sardines, la nuit nous surprit. NON !! MAIS Mangeant nos sardines, nous fûmes surpris par la nuit. OK. Ex 2 : Entourée par les siens, on peut penser qu'elle surmontera cette épreuve. NON !! MAIS : Entourées par les siens, elle surmontera certainement cette preuve.
S'il est possible de construire des participes présents à partir de tous les verbes, ce n'est pas le cas des adjectifs verbaux. Faites attention aux traductions de groupes nominaux anglais du type V-ing + nom. Ex : Whispering in the wind, the leaves were slowly falling down : (en) murmurant au gré du vent, les feuilles tombaient une à une OK, MAIS the whispering leaves : les feuilles murmurantes NON !!!
Pour les verbes du premier groupe, il faut veiller à ne pas confondre le participe passé (-é) et l'infinitif (-er). Si vous avez un doute, il vous suffit de remplacer par un verbe d'un autre groupe (finir, voir, etc.) et vous “entendrez” la différence.
Si le participe passé est employé comme adjectif : accord avec le nom auquel il se rapporte. Ex : des filles dégourdies ; elles ont l'air dégourdies ; ces filles, dégourdies, trouveront la solution ; il ne voulait pas lui offrir ces fleurs qu'il trouvait flétries. Si le participe passé est conjugué avec l'auxiliaire être, il s'accorde avec le sujet. Ex : Mes cousines sont arrivées ce matin. Si le participe passé est conjugué avec l'auxiliaire avoir. Ø S'il n'y a pas de COD, alors le participe est invariable. Ex : Elles ont voyagé toute la journée. ø S'il y a un COD, placé après le verbe, le participe est invariable. Ex : Elles ont dévoré tous leurs sandwichs. ø S'il y a un COD, placé avant le verbe (éventuellement sous forme de pronom), alors le participe s'accorde avec le COD. Ex : Je les (= les cousines) ai amenées à la maison ; voici mes cousines, que j'ai amenées à la gare.
Verbes pronominaux de sens passif : accord avec le sujet. Ex : Les tableaux se sont bien vendus (= ont été bien vendus) Verbes essentiellement pronominaux (= n'existent qu'à la voix pronominale), comme s'évanouir, s'absenter, se repentir, se soucier, s'efforcer, se démener, s'écrouler, se souvenir, se méfier, se méprendre, se blottir : accord avec le sujet. Ex : Ils se sont souvenus ; elle se sont démenées. Verbes pronominaux de sens réfléchi (se laver : soi-même) ou réciproque (se battre : les uns contre les autres) : accord comme avec l'auxiliaire avoir. ø Elle s'est lavée (COD = se, placé avant le verbe, donc accord avec le COD). ø Elle s'est cassé la jambe (COD = la jambe, placé après le verbe, donc accord participe invariable). ø La jambe qu'elle s'est cassée (COD = que, placé avant le verbe, donc accord avec le COD). ø Ils se sont imaginé que c'était vrai (COD = que c'était vrai, placé après, donc participe invariable).
A NOTER : Cela signifie en particulier que lorsque le verbe, à la voix active, est intransitif, alors le participe passé, à la voix pronominale, est invariable. Ex : Elles se sont embrassées (elles ont embrassé qui ? elles-mêmes = placé avant, donc accord avec le COD), MAIS elles se sont souri (sourire à quelqu'un. Il n'y a pas de COD donc le participe est invariable). De même : elles se sont parlé (parler à quelqu'un).
Dit, dû, cru, su, pu, voulu, permis, pensé, prévu… + infinitif : participe invariable. Ex : Il a pris toutes les affaires qu'il a pu (voulu). Les choses que tu as su lui dire étaient importantes. Les lettres qu'il a dû lui envoyer ne sont jamais arrivées. Faire + infinitif : le participe est invariable. Ex : Je regrette les soupçons que j'ai fait naître ; regarde la toiture que j'ai fait réparer. Laisser + infinitif : le participe est invariable. Ex : Ces idées que j'ai laissé s'envoler. Verbes de perception + infinitif : ø Si le COD placé avant est sujet de l'infinitif, alors accord. Ex : La chanteuse que j'ai entendue chanter (c'est elle qui chante). ø Si le COD placé avant est le COD de l'infinitif, alors le participe est invariable. Ex : La chanson que j'ai entendu chanter (la chanson est chantée). TRUC : Accordez quand vous pouvez dire : en train de (la chanteuse que j'ai entendue en train de chanter). Verbe impersonnel : participe passé invariable. Ex : Souviens-toi des chaleurs qu'il a fait ; souviens-toi des orages qu'il y a eu. COD représenté par en : participe invariable. Ex : Des hommes admirables, j'en ai connu.
Ou est une conjonction de coordination marquant le choix ; où est une conjonction de lieu ou de temps, ou un pronom interrogatif. Ex : Sa femme ou sa sœur devrait arriver bientôt MAIS la maison où il est né ; où l'as-tu mis ? A est le verbe avoir au présent de l'indicatif, 3ème personne du singulier ; à est une préposition. Ex : Il a très faim MAIS j'irai à Marseille ce week-end.
Lorsqu'il est placé devant un verbe, leur est pronom personnel, invariable. Ex : Il leur a dit de venir demain. Lorsqu'il suit un article défini, il est pronom possessif et s'accorde en nombre avec l'article. Ex : Nos amis sont arrivés, mais on attend toujours les leurs ; jai vu ta voiture, mais où est la leur ? Attention à ne pas confondre : Je les leur ai données (les et leurs sont deux pronoms compléments qui renvoient à deux objets différents), MAIS ce sont bien les leurs (les leurs est un pronom possessif qui renvoie à un unique objet). Lorsqu'il est placé devant un nom, leur est adjectif possessif, et s'accorde. Ex : C'est de leur faute ; leurs fautes ont été immenses.
Attention : ø En général, en français (contrairement à l'anglais), lorsque chaque possesseur ne dispose que d'un seul exemplaire de l'objet possédé, cet objet se met au singulier. Ex : Ils prirent leur chapeau (plusieurs chapeaux, mais un seul par personne), MAIS they took their hats (car plusieurs chapeaux en tout). ø Concernant les adjectifs et pronoms possessifs, faites bien la différence entre votre chat (adjectif) et le vôtre (pronom) ; de même : notre chat et le nôtre.
Si tout est suivi d'un nom accompagné d'un article, d'un déterminant démonstratif, ou d'un déterminant possessif, il est adjectif et s'accorde. Ex : Toutes les rues sont désertes ; toute cette histoire le préoccupe beaucoup ; tous ses ennuis viennent de son étourderie. MAIS : Si tout signifie chaque, n'importe quel ou unique, il ne s'accorde qu'en genre et reste singulier. Ex : Repas à toute heure (= n'importe quelle heure) ; pour toute punition, il dut faire la vaisselle (= pour unique punition) ; tout retard devra être justifié (= chaque retard). Si tout précède ou suit un verbe, il est pronom et s'accorde avec le nom qu'il remplace. Ex : Tous étaient présents à la cérémonie ; elles sont toutes arrivées à temps. Si tout est placé devant un adjectif, un adverbe ou un groupe de mots introduits par une préposition, il est adverbe, et donc invariable. Ex : Ils sont tout contents de les revoir ; c'est la vérité, tout simplement ; elles étaient tout en colère. TRUC : Vous pouvez alors remplacer tout par tout à fait ou très. Attention : Lorsqu'il est placé devant un adjectif féminin commençant par une consonne ou un h aspiré, il s'accorde comme l'adjectif. Ex : Elle est tout émue, MAIS elle est toute honteuse, elles sont toutes sales ; les toutes dernières découvertes de la biologie. Si tout est précédé de le ou un, c'est un nom masculin singulier. Ex : Il avait quelques économies, il a misé le tout ; ce fauteuil et ce canapé forment un tout.
Expressions à connaître : tout à l'heure ; à toute épreuve ; contre toute attente ; en toute occasion ; les tout débuts ; toutes choses égales ; toutes réflexions faites ; toutes voiles dehors ; tout yeux tout oreilles ; tous feux éteints ; à tous crins ; à toutes jambes ; tout ouïe ; toute(s) sorte(s) de ; à tout/tous coup(s) ; à tout/tous moment(s) ; à tout/tous point(s) de vue ; de tout/tous côté(s) ; de toute(s) façon(s) ; de toute(s) manière(s) ; de toute(s) part(s) ; en toute(s) chose(s). Le pluriel de tout-petit est tout-petits.
Quoique est une conjonction de subordination. On peut la remplacer par bien que. Ex : Quoique (= bien que) je le regrette, je dois vous mettre dehors. Quoi que est un pronom indéfini neutre suivi d'une conjonction. On peut le remplacer par quelle que soit la chose que. Ex : Quoi que (= quelle que soit la chose que) tu fasses, il ne sera pas content. N.B. : dans les deux cas, c'est le subjonctif qui est utilisé dans la proposition introduite par quoique et quoi que.
Si quelque a le sens de plusieurs : il s'écrit avec un −s. Ex : Il a perdu quelques kilos en suivant un régime sévère. Si quelque a le sens de quelconque, sans précision : il s'écrit sans −s. Ex : Mon père savait toujours me trouver quelque occupation (= une occupation quelconque) pour me distraire. Si quelque signifie un certain : il s'écrit sans −s. Ex : Quelque Maurice Dupont (= un certain Maurice Dupont) de tes amis veut te voir. Si quelque signifie environ : il s'écrit sans −s. Ex : Ma grand-mère m'a donné quelque (= environ) trois francs ; il pèse quelque soixante kilos. Si quelque est placé devant un adjectif qualificatif, un participe ou un adverbe, il a le sens de malgré ou bien que : il s'écrit sans −s. Ex : Quelque avare qu'il soit (= bien qu'il soit avare = malgré son avarice), il a acheté une auto. Devant le verbe être, on écrit quel que en deux parties. La première partie s'accorde avec le sujet. Ex : Quelles que soient ses préférences ; quelle que fût son enfance.
Attention : On écrit quelquefois quand le mot signifie parfois, MAIS on écrit quelques fois si l'expression signifie plusieurs fois.
Quand même est placé devant un nom, il est adjectif et il s'accorde. Ex : les mêmes livres, la même faute. Quand même est placé immédiatement après un nom ou un pronom qu'il souligne, il est adjectif et il s'accorde. Ex : les lieux mêmes du crime ; eux-mêmes, nous-mêmes (notez le trait d'union utilisé avec les pronoms personnels) Quand même, placé après un nom, signifie “aussi, jusqu'à, de plus”, il est adverbe et est invariable. Ex : Sa femme, ses enfants, ses amis même se sont dévoués pour lui (= et même ses amis).
Tel s'accorde avec le nom ou le pronom qui suit. Ex : Il filait, telle une ombre. Le tournesol, le genêt, telles sont les fleurs que j'aime. Tel que s'accorde avec le nom qui précède. Ex : Les bêtes féroces, telles le tigre et le lion. Certaines personnes telles que Louis Dupont…
Quelques trucs pour le doublement de consonnes.
La consonne b est simple dans les mots commençant par ab- et rab- : Ex : abaisser, abandon, abeille, abolition, rabougri, rabaisser, rabrouer. SAUF : abbé et rabbin.
La consonne c est simple dans les mots commençant par ec- et rac- : Ex : écarlate, écarter, économie, écussion, racaille, raconter, racornir. SAUF : ecclésiastique et raccommoder, raccorder, raccourcir, raccrocher, raccompagner.
La consonne c est double dans les mots commençant par acc- et occ- : Ex : accentuer, acclamation, acclimater, accoler, occasion, occurence, occultation. SAUF : acacia, académie, acajou, acariâtre, acolyte, acompte, et oculiste.
La consonne d est simple dans les mots commençant par ad- : Ex : adultère, adage, adipeux, adoucir. SAUF : addition, addiction.
La consonne f est double dans les mots commençant par aff-, eff-, off-, raff-, souff-, siff-, diff- : Ex : affaire, affection, afficher, effacer, effectuer, effort, offense, officiel, raffermir, raffinerie, soufflerie, souffrance, sifflement, différence, difficulté. SAUF : afin, africain et ses composés, rafale, rafiot, rafistoler, rafler et rafraîchir.
La consonne f est simple dans les mots commençant par def- et prof- : Ex : défendre, défunt, profession, profusion, profil.
La consonne g est simple dans les mots commençant par ag- : Ex : agrafer, agrandir, agressif, aguicher. SAUF : agglutiner, aggraver, agglomérer.
La consonne l est double dans les mots commençant par ill- : Ex : illégal, illustration, illusion. SAUF : île.
La consonne l est simple dans tous les autres cas : Ex : élastique, électricité, élaborer, élection, molaire, molécule, palissade, polaire, polémique, salarié, salé, salive, salutation, valable, valeur, vélocité, velours. SAUF : elle, ellipse, molle et ses dérivés (mollusque, mollesse, molleton, etc.), pallier, pollen, polluer.
La consonne m est double dans les mots commençant par comm- et mamm-. Ex : commenter, commencer, commander, mammifère, mammouth. SAUF : coma, comédie, comestible, comète, comité, mamelle et maman.
La consonne m est simple dans les mots commençant par am-, dom- , rem- : Ex amabilité, amélioration, amener, domaine, domicile, dominer, remonter, remuer, remise. SAUF : ammoniaque, dommage, remmener.
La consonne n est double dans les mots commençant par conn- : Ex : connaissance, connivence.
La consonne n est simple dans tous les autres cas. Ex : ananas, énergie, énergumène, inédit, inefficace, canaille, canon, manège, manette, panorama, panique, panier, pénaliser, pénible, pénétrer, sonate, sonique. SAUF : anneau, année, annexe, annoncer, annoter, annuler, ennemi, ennui, ennoblir, enneiger, canne, cannabis, cannelle, manne, mannequin, mannette, panne, panneau, sonner.
La consonne p est double dans les mots commençant par app- : Ex : apprivoiser, apparaître, applaudir, apporter. SAUF : aplanir, apercevoir, aplatir, apeurer, apitoyer, apostropher.
La consonne t est double dans les mots commençant par une voyelle. Ex : attribuer, atténuer, attrouper. SAUF : atavisme, atelier, atermoiement, atome, âtre, atroce, atrophie.
La consonne t est simple dans tous les autres cas. Ex : bataille, bâtard, bateau, bâtiment, cotation, côtelette, latitude, latrines, literie, liturgie, otage, otarie, pitance, pitié, pitre. SAUF : battre, latte, littoral, littérature, mettre, pittoresque.
La terminaison en -tiel est plus fréquente : Ex : partiel, pestilentiel, préférentiel, substantiel. Les noms en -ence ont un adjectif dérivé en -tiel : Ex : confidentiel, existentiel. SAUF : révérenciel. Mots en -ciel à connaître : circonstanciel, tendanciel, et les adjectifs dérivés de noms en -ice (indiciel, cicatriciel, officiel, préjudiciel).
Le mot se termine par -cable s'il existe dans sa famille un mot en -cation : Ex : éducable, confiscable, évocable. Sinon, le mot est en -quable. Ex : attaquable, critiquable, remorquable. SAUF : praticable.
En général, la consonne c est plus employée que qu-. Ex : écaille, rocaille, bibliothécaire, vicaire, avocat, certificat, démarcation, évocation, provocation. SAUF : reliquat, reliquaire, antiquaire, disquaire, moustiquaire, équation.
En général, on écrit -tion. Ex : adaptation, passation, ration, addition, inhibition, persécution, intention, attention, convention, intervention. On écrit toujours -sion après l ou r : Ex : convulsion, répulsion, aversion, conversion, version, torsion. On écrit toujours -ssion après le son [é]. Ex : cession, concession, pression, obsession, procession. SAUF : sécrétion, excrétion, concrétion, discrétion. A connaître : succion, suspicion, annexion, réflexion, crucifixion, connexion. Attention aux exceptions : passion, compassion, mission, scission, admission, compromission, tension, extension, distension, concussion, discussion, percussion, répercussion.
Lorsque l'adjectif dont dérive l'adverbe se termine par -ant ou -ent, alors l'adverbe double le m. Ex : méchamment (méchant), prudemment (prudent), élégamment (élégant), MAIS fortement (fort), richement (riche). SAUF : lentement, présentement.
Lorsqu'un nom se termine en -on, ses dérivés doublent le n. Ex : fonctionnel et fonctionnalisme (fonction), professionnel et professionnalisme (profession), directionnel (direction), boutonnage (bouton), abolitionniste (abolition), abandonner (abandon), emprisonner (prison). SAUF : national, régional, traditionalisme, unionisme, patronage, dissoner.
Les noms d'habitants prennent une majuscule. Ex : les Grenoblois, les Français, les Américains. MAIS : l'adjectif ne prend pas de majuscule, de même que la langue. Ex : Les Japonais mangent de la cuisine japonaise et parlent japonais. Attention : en anglais, la majuscule est utilisée dans les trois cas. Ex : The French eat French food and speak French.
Les titres précédés de Monsieur ou Madame prennent une majuscule. Ex : Monsieur le Directeur, Madame le Ministre.
Les points cardinaux, utilisés absolument, prennent une majuscule. Ex : dans le Nord, il fait froid, MAIS le nord de la France est une région plus froide.
Les noms de planètes, pris dans un contexte cosmographique, prennent une majuscule. Ex : La Terre tourne autour du Soleil, MAIS je me fais bronzer au soleil.
Les noms de sociétés religieuses, savantes, politiques etc., prennent une majuscule. Ex : L'Eglise, l'Etat, la Chambre des députés.
Attention : contrairement à l'anglais, les jours et les mois ne prennent pas de majuscule en français. Ex : Monday, MAIS lundi ; March, MAIS mars.
Il sert à marquer qu'une phrase est finie. Il est donc impossible de le trouver entre des propositions subordonnées l'une à l'autre. Ex : Elle rentra plus tôt que prévu. Ce qui le surprit. NON !!! MAIS : Elle rentra plus tôt que prévu, ce qui le surprit OU Elle rentra plus tôt que prévu. Cela le surprit, OK.
Elle marque une pause à l'intérieur de la phrase. Elle sert à isoler : ø Une proposition incise (dans un dialogue, elle indique qui parle). Ex : Je crois me souvenir de cette histoire, reprit Frank. ø Une apposition. Ex : La lettre, ce chiffon en piteux état, était humide et piquée de taches. ø Un nom en apostrophe. Ex : Passe-la-moi, mon garçon ! ø Un complément circonstanciel ou autre, placé en tête de phrase. Ex : D'un tel message, il aurait pu être l'auteur. ø Les termes d'une énumération. Ex : Marie, Jacques, Odile et Fred, tous étaient là.
Elle tient la place d'un mot non exprimé ou non répété. Ex : Je pris mon sac et lui, son chapeau (= je pris mon sac et lui prit son chapeau).
Dans les propositions relatives, la présence ou l'absence de virgule change le sens. Ex : Les marins, qui s'étaient mutinés, périrent (= tous les marins s'étaient mutinés, et tous périrent) MAIS : Les marins qui s'étaient mutinés périrent (= seuls les marins qui s'étaient mutinés périrent. Les autres, non).
Il sert à séparer dans une phrase complexe des éléments symétriques constituant chacun une sous-phrase, notamment lorsque l'une de celles-ci comprend déjà une virgule. Ex : C'est la rentrée des troupeaux. Les moutons défilent ; les vaches avec leurs fils, leurs filles et leur mari, ferment la marche ; les oies se dandinent sur les flancs. Tous ces animaux regardent leur toit, aucun ne se trompe de porte.
Il s'emploie lorsque deux propositions sont très liées par le sens et pourraient être reliées par une conjonction. Ex : C'est dommage que cette fourrure soit si vieille ; tout le poil s'en va (= si vieille que).
Quand ils ne font que souligner un élément de la phrase, ils sont suivis d'une minuscule. Ex 1 : Ah ! mon Dieu ! qu'est-il arrivé ? Ex 2 : Bon…je ne sais pas quoi dire. Ah ? vous croyez ? Dans un dialogue, l'incise qui indique qui parle et comment prend une minuscule. Ex : « Mais comment donc ! s'écria-t-il. Entrez, je vous en prie. » Quand ils terminent une phrase, ils sont suivis d'une majuscule. Ex : Rapprochez-vous ! Où allez-vous ? Non, pas par là… Revenez ici, s'il vous plaît.
Ils annoncent une explication. Ils sont suivis d'une minuscule. Ex : Rentrons vite : il va pleuvoir. Ils annoncent une énumération. Ils sont suivis d'une minuscule. Ex : Nous étions tous là : la gamine, sa mère, son frère et moi. Ils annoncent un discours. Il sont suivis de guillemets et d'une majuscule. Ex : Elle lui dit : « Ne reste pas là. »
Ex : Il la vit s'attabler. « Un demi ! » commanda-t-elle au garçon.
Solution 1 : Il la rejoignit à sa table. « Comment allez-vous ? demanda-t-il d'une voix tremblante. Je ne vous ai pas vue depuis hier. − Assez mal, je dois vous l'avouer. − J'en suis désolé, croyez-moi, » finit-il par répondre, le visage fermé. Il sortit le livre qu'il avait apporté.
Solution 2 : Il la rejoignit à sa table. − Comment allez-vous, demanda-t-il d'une voix tremblante. Je ne vous ai pas vue depuis hier. − Assez mal, je dois vous l'avouer. − J'en suis désolé, croyez-moi, finit-il par répondre, le visage fermé. Il sortit le livre qu'il avait apporté.
Le trait d'union est obligatoire : Avant et après le −t- euphonique. Ex : Où ira-t-elle ? Entre le verbe et les pronoms qui le suivent immédiatement. Ex : Dites-le-lui. Devant les adverbes −ci et −là des pronoms et adjectifs démonstratifs, et les adverbes composés de −ci et −là. Ex : celui-ci, ceux-là, cette affaire-ci, de-ci, de-là, là-bas. Entre un pronom personnel et l'adjectif même. Ex : eux-mêmes. Dans les adjectifs numéraux composés inférieurs à cent, sauf lorsque les termes sont reliés par et. Ex : soixante-dix-huit, trente-quatrième, MAIS soixante et onze, deux cent dix-neuf. Dans certains mots composés, mais il n'y a pas de règle. Ex : un porte-clefs, avant-hier.
Avec cette unité s'achève les tutoriels pour permettre à un checkeur de justifier l'ensemble de ses corrections lorsqu'elles touchent au français écrit. Merci à toutes les personnes qui ont pris le temps d'en lire le contenu, en espérant que ces quelques remarques puissent vous servir dans la vie de tous les jours. Nombre de personnes, encore en ce vingt et unième siècle, sont persuadées d'écrire un français irréprochable et tombent dans les pièges majeurs indiqués par ces six unités.
Pour télécharger une release, vous pouvez :
Ce tutoriel se concentre sur la 3ème solution. Mais évidemment, mieux vaut ne pas partir bille en tête et les mains vides. Pour télécharger avec le protocole IRC, qui est spécialisé dans les tchats, il vous faut au moins un logiciel capable de vous permettre d'utiliser ce protocole.
Le plus célèbre de ces logiciels est mIRC (cliquez sur son nom pour aller le télécharger), et pour apprendre à l'utiliser je vous invite à suivre ce tutoriel simpliste mais propre. Toutefois mIRC a le désavantage d'être payant passé un certain temps, c'est pourquoi comme on aime pas trop faire payer les internautes, on a cherché encore une alternative de notre côté. Et on a trouvé un petit logiciel tout bête, pas trop lourd et assez potable pour ça : X-Chat.
Télécharger X-Chat (0,9 Mo)
Ce logiciel a l'avantage de fonctionner sous Windows et Linux. Manque de bol, il ne fonctionne pas pour les Mac, qui vont devoir patienter un peu avant qu'on trouve le contre. Pour le moment, donc, téléchargez et installez X-Chat (l'installation se fait pour ainsi dire toute seule, vous n'avez qu'à cliquer tout le temps sur Suivant), je vais vous expliquer comment ça marche.
Allez, on attaque. Lancez le logiciel et vous devriez tomber sur cet écran bizarre :
Comme l'indique l'image, indiquez 3 pseudos dans les 3 premières lignes, le nom de votre PC dans la quatrième et votre nom (mais bon, c'est pas forcé qu'il soit vrai) dans la dernière. Ensuite cliquez sur "Add" (= "Ajouter") pour faire apparaître "Nouveau Réseau" dans la liste des Réseaux existants.
Nommez ce nouveau réseau comme vous voulez. Dans mon cas, c'est Manga-Galaxy.
Ensuite, cliquez sur "Éditer". Vous aurez un autre menu :
Une fois encore, sélectionnez "Éditer" et remplacez "newserver/6667" par "irc.recycled-irc.net". Comme ceci :
Ensuite, fermez le menu sans toucher au reste puis dans le menu "XChat : Liste des réseaux", cliquez sur "Se Connecter". Vous verrez un petit message :
Ne faites pas la fine bouche et cliquez sur "Rejoindre le Canal :" puis derrière le dièse, mettez "Mamono-Fansub". Puis Ok. Si votre nervosité a fait disparaître le menu avant même de taper quoi que ce soit, tapez dans la zone de texte : /j #Mamono-Fansub . En fait, /j est le petit mot chez IRC pour le verbe join, qui veut dire rejoindre. Vous tombez sur un tchat. Rien d'étonnant à cela, c'est de l'IRC après tout. Faites ce qu'on vous demande en haut de l'écran en passant un petit coucou au salon (des fois que Master Game rôde, pas taper ^_^') puis repérez [M-F]XDCC. Allez, un ptit indice :
Faites un clic droit dessus et sélectionnez "Ouvrir la fenêtre de dialogue". Un nouvel onglet apparaîtra à gauche de l'écran.
Et maintenant, il va falloir demander à M. XDCC de nous envoyer notre dose quotidienne. Déjà, regardez la liste de ce qu'il propose sur cette page web ou entrez la commande :/msg [M-F]XDCC xdcc list. En français, cette ligne signifie : « J'ai un message pour [M-F]XDCC qui est un xdcc, je voudrais connaître sa liste. » Le XDCC vous dira alors la liste de tous les fichiers qu'il a en stock précédés d'un numéro (et aussi du nombre de fois que chaque fichier a été téléchargé).
Le numéro du fichier que vous voulez télécharger est vital, car cette fois vous allez devoir entrer votre première commande. Si vous avez déjà utilisé /j ou /msg, cette manipulation ne devrait pas vous être trop compliquée. Entrez la commande :
/msg [M-F]XDCC send #???
??? est en fait un numéro. Pas forcément à trois chiffres, mais un numéro. C'est le numéro du fichier que vous voulez télécharger. Si vous voulez télécharger le premier épisode de Détective Conan et qu'il est au numéro 1, vous entrerez /msg [M-F]XDCC send #1 dans la zone de dialogue, tout simplement.
De cette manière, vous êtes maintenant en mesure de récupérer toutes les releases de la team avant que les articles ne soient publiés dans le blog. Je m'excuse encore auprès des utilisateurs de Mac, mais ne vous inquiétez pas, on trouvera bien un autre logiciel qui fera l'affaire !
En anglais, “to check” signifie « vérifier ». Dans le langage du fansub, on parle d'étape de check dès l'instant où quelqu'un, dans l'équipe, s'assure que les répliques remplissent un certains nombre de critères de base qui permettront à un Français visionnant l'anime sous-titré par l'équipe de comprendre sans effort cet anime. Ce poste se nomme la vérification, et celui qui l'occupe le vérificateur. Mais comme beaucoup d'équipes traduisent de l'anglais et sont influencées par l'anglais, on a tendance, très souvent, à utiliser l'anglicisme checkeur pour le tenant du poste de check. Contrairement à l'idée reçue, la vérification des sous-titres d'un anime nécessite bien plus que la simple maîtrise de la langue de Molière, et les paragraphes ci-dessous vont vous expliquer brièvement ce qui attend un checkeur en devenir.
Vous pourrez remarquer que dans la presque totalité des étapes de vérification, le checkeur a absolument besoin de connaître le contexte d'énonciation de chaque réplique. En conséquence, il est impératif d'avoir une VOSTAn ou une VO de l'épisode à traiter lors de l'opération. De la même manière, si le checkeur est le seul membre d'une équipe à pouvoir remanier une phrase entièrement, cette dernière doit quand même respecter la phrase d'origine pour maintenir l'effet désiré lors de la traduction. Si le mot « mère » était le dernier et que l'épisode fait une insistance dessus (suspense d'énonciation, par exemple), le checkeur n'a pas le droit de placer ce mot en tête de phrase, et encore moins de le faire disparaître.
On commence par s'assurer que toutes les répliques forment un tout logique. Est-ce que je peux comprendre l'épisode parfaitement ou est-ce que la façon dont tel perso dit une chose est bizarre ? Il y a de nombreuses répliques dans DC où Conan donne des instructions pour gérer les nœuds des fils, le déroulement d'un délit, les relations de parenté entre des personnages. Il faut impérativement que l'épisode soit ne serait-ce que compréhensible. Il peut être arriver quelquefois que, par manque de temps, le traducteur a laissé une réplique en plan parce que il ne trouvait pas de bonne traduction, et qu'il a transmis la traduction en oubliant de "combler le trou". Le checkeur doit alors entrer en contact avec le traducteur et réfléchir avec lui sur la réplique critique.
Cette étape est en deux temps car les étapes suivantes peuvent nécessiter un nouvel appel à cette étape après. Le check-français a pour objectif de s'assurer que les répliques sont rédigées dans un français impeccable. Ceci est dû au fait que le traducteur tape quelquefois si vite ses traductions sur le clavier qu'il en omet quelques lettres ou ne réfléchit pas à certains accords. Le checkeur doit alors lire le texte à la recherche des fautes de syntaxe (phrases qui ne veulent rien dire), de grammaire (mots qui n'existent pas, propositions équivoques), de conjugaison (verbe au passé dans la subordonnée d'une phrase au présent, etc.), de typographie (pas d'espace devant une virgule mais il en faut derrière), et évidemment d'orthographe (langage SMS ?).
Cette étape est spécifique aux équipes qui sous-titrent des animes japonais : Contrairement au français qui ne connaît que Monsieur, Madame, Mademoiselle et leurs pluriels, le japonais possède une palette de niveaux relationnels extrêmement développée. Ces équivalents se voient dans le langage général lorsqu'il est parlé, mais aussi et en particulier par les suffixes accordés à une personne. Ainsi, le suffixe -san marque l'éloignement le plus formel, -kun marque l'affection envers la personne et -sama la haute estime. Ce ne sont là que trois malheureux exemples, mais il en existe une quantité fabuleuse. Vous tomberez souvent sur -sensei, -shi ou -dono, sans parler de -sasho, -keiji, -keibu et j'en passe et des meilleures. À noter que l'absence de suffixe pour un nom dénote souvent une extrême proximité, ce qui peut signifier soit une forte complicité soit la pire des insultes.
Enfin bref, vous l'aurez compris, le check-politesse sert avant tout à s'assurer que chaque personnage s'adresse avec les bons suffixes aux autres. En français, ce relationnel va aussi se traduire par du tutoiement ou du vouvoiement. Un adulte parlant à un enfant va le tutoyer, c'est souvent le cas lorsqu'il y a une grande différence d'expérience (ou d'âge) mais globalement, chaque personnage de Détective Conan suit une seule ligne relationnelle et l'étape se règle assez facilement selon le nombre de traducteurs qu'il y a sur la série. Moins il y en a, plus cette étape de check-politesse est facultative.
Si les relations entre les personnages est défini par leur langage et la société japonaise, chaque personnage à son registre propre. Un Japonais parle différemment d'une Japonaise, et il arrive même quelquefois que Conan se trompe lorsqu'il emprunte sa voix à Sonoko, c'est dire s'il faut bien regarder la façon de parler de chaque personnage. Pour mes exemples je rappelle que Eri Kisaki, la femme de Kogoro, est avocate. Son registre de langue est archi-soutenu, "est-ce que" ne doit apparaître dans ses répliques que s'il est impossible de faire autrement. De la même façon, Agasa utilise un registre de langue courant avec tout le monde sauf quand il rentre dans son domaine de prédilection, la Science. Genta ne connaît pas très bien son Japonais et confond facilement les mots, c'est pourquoi il a un registre carrément argotique. Et ainsi de suite pour tous les intervenants. C'est une étape délicate, parce que le registre des suspects peut également changer le relationnel avec les protagonistes eux-mêmes (surtout quand ce sont des connaissances de longue date comme dans les fillers, ces épisodes qui fabriquent des affaires n'apparaissant pas dans le manga).
La vérification des registres des personnages peut amener très souvent à une revérification du français employé. Autrement dit, il n'est pas rare, suite à cette étape, de passer une nouvelle fois le script au check-français.
Le checkeur de cette étape a pour objectif de rendre les répliques lisibles par un Français qui n'a jamais vu l'épisode en coupant les répliques au bon endroit, et en faisant en sorte que le spectateur ne passe pas la totalité de l'épisode à lire sans profiter des images. Pour mieux comprendre cette étape, prenons une réplique difficile :
Conan : Vous avez utilisé l'explosion comme diversion pour couper le fil qui rattachait le corps au train, voilà tout.
Sachez qu'en moyenne, un spectateur lit quinze caractères par seconde. Cette réplique fait quatre-vingt-treize caractères (sans les espaces), il faut donc au minimum que le personnage parle pendant 6,2 secondes (ce qui est possible pour un texte japonais, certains mots simples étant beaucoup plus longs que les nôtres). Imaginons que nous n'ayons droit qu'à soixante caractères par sous-titre, il faudra alors couper la réplique en deux. Imaginons un traducteur qui suit mot pour mot la traduction anglaise, il y a de fortes chances pour qu'il fasse cette coupure :
Conan : Vous avez utilisé l'explosion comme diversion pour (44 caractères) Conan : couper le fil qui rattachait le corps au train, voilà tout. (49 caractères)
Un Français lisant cette réplique pour la première fois sera peut-être surpris en remarquant que la phrase a été découpée en plein milieu. S'il devait la prononcer à voix haute, inutile de dire que n'importe quel auditeur remarquerait immédiatement qu'il y a lecture d'un texte et, surtout, que le lecteur attend que la fin de la phrase s'affiche pour la prononcer. Le checkeur-adaptation a pour but de recouper la réplique pour que la lecture ne laisse pas le spectateur en plan. Il préfèrera séparer la principale de sa subordonnée et la lecture sera plus compréhensible :
Conan : Vous avez utilisé l'explosion comme diversion (40 caractères) Conan : pour couper le fil qui rattachait le corps au train, voilà tout. (53 caractères)
Il est à noter que l'étape de check peut quelquefois nécessiter de couper une réplique qui ne l'était pas du tout à la base, et donc nécessiter un nouveau time. Le nouveau time est alors à calculer par rapport aux fameux quinze caractères par seconde mentionnés précédemment. De nombreuses équipes placent l'étape de check-adaptation dans une étape à part vu le travail à effectuer, et elles n'auraient pas tout à fait tort si le poste est occupé par une personne à part entière. Mais ici dans la MGF, les checkeurs doivent savoir faire de l'adaptation et donc l'étape a été fusionnée dans la vérification.
Comme vous l'aurez donc remarqué, le niveau d'un vérificateur ne s'estime pas exclusivement sur son français, qui est considéré comme une condition sine qua non de son embauche. Le checkeur a besoin de travailler de concert avec le minuteur, le kara-maker, le traducteur et même d'autres checkeurs pour que son travail soit aussi rapide que de qualité, ce qui présuppose évidemment de beaucoup communiquer et de souvent se remettre en cause. Il doit pouvoir justifier ses corrections et défendre son point de vue, ce qui nécessite aussi un peu d'autonomie et d'initiative. Pour traiter de grosses séries comme ici Détective Conan, la ponctualité et la discipline sont absolument nécessaire pour ne pas couler sous le travail à accomplir. Quoique l'initiative soit appréciée, les comportements égoïstes le sont beaucoup moins : la MGF se réserve le droit de virer purement et simplement les membres qui décideront du travail qu'ils feront quitte à pénaliser tout le monde.
Une image vaut toujours mieux qu'un long discours :
Un checkeur se voit remettre un fichier de traduction (dit "script") et une vidéo de support. Lorsqu'il fait son check, ce qu'on attend de lui est de rendre le même fichier de traduction, mais avec des corrections derrière. On attend de lui un script, pas une vidéo. De plus, le script en entrée doit avoir le même format qu'en sortie : si le checkeur reçoit un script au format .ass, il doit rendre un script qui est aussi au format .ass.
À ce script de traduction corrigé s'ajoute un fichier texte au format .txt répertoriant toutes les corrections apportées au script et expliquant les raisons que chacune des modifications. Les raisons invoquées peuvent être très banales, mais un nombre croissant de checkeurs pensent supprimer des fautes alors qu'ils en rajoutent O_O ! La demande d'explication permet à tout le monde de mettre les points sur les i et au checkeur de s'améliorer avec le temps.
Concernant les logiciels pour faire le check, il est recommandé de prendre [Aegisub] pour éditer les sous-titres et d'employer un lecteur vidéo comme Media Player Classic (intégré dans le pack de codecs [K-Lite]) pour voir l'épisode avec des sous-titres stylisés par dessus. VLC ne permet en effet pas de rendre les effets des sous-titres à moins de les graver dessus, ce qui serait une perte de temps pour tout le monde. Il est aussi recommandé de tenir à jour le fichier Modifs.txt listant les corrections apportées au script en même temps que lorsque vous faites lesdites modifs.
Une fois les modifications faites et listées dans Modifs.txt, le checkeur envoie l'un et l'autre à l'équipe. Pour cela, il peut mettre le fichier en pièce jointe à un e-mail qu'il enverra au responsable de de l'épisode, ou uploader le fichier sur une plate-forme de stockage comme [Megaupload] et transmettre le lien sur le forum de l'équipe. Son script sera alors envoyé au checkeur suivant, à l'éditeur ou à l'encodeur selon le niveau d'avancement du script.
Comme vous l'aurez remarqué, le boulot du checkeur est extrêmement important dans une équipe et ne peut être négligé à aucun point de vue. Son niveau de français n'est qu'une des conditions requises pour son poste, qui est le seul à pouvoir éditer, voire compléter ou recadrer la traduction effectuée. C'est un poste éprouvant qui demande beaucoup de temps, loin d'être un simple survol ou une lecture en biais d'un script, mais qui au final a une importante vitale quand le public se permet de jauger le niveau d'une équipe.